Dédicace du 27 novembre à Bergerac.
J’ai beau être heureuse, j’ai beau me raisonner, je n’y peux rien, c’est ainsi.
Avant chaque dédicace, un gros nuage noir tente de cacher la joie que je ressens à l’idée de vous voir : le trac.
Et si personne ne venait ? Et si cela décevait les libraires chez qui je dédicace ?
Le nuage noir se loge dans mon ventre, accompagné de mon syndrome de l’imposteur qui me murmure à l’oreille : pourquoi viendraient-ils ?
Je crois que c’est ce qui me fait autant apprécier chaque nouvelle arrivée.
Comme un arc-en-ciel, vous chassez la pluie.
Comme des rayons de soleil, vos mots réchauffent mon cœur.
Chaque nouvel échange fait entrer la lumière. Les émotions, les fou rires, les larmes, les confidences, les blagues, les discussions hors sujet mais en fait le sujet c’est quoi ?
C’est vous et moi qui nous rencontrons, c’est la magie des échanges sur les réseaux sociaux quand ils deviennent réels, c’est le pouvoir des mots : les écrits, les lus, les prononcés, les entendus, les devinés et les tus.
Alors encore une fois, merci à vous.
Merci pour le vin, les schockobons, les belles-sœurs qui viennent sans savoir qui je suis, les enfants qui râlent mais qui repartent avec le sourire, la comparaison avec la prof de SVT trop belle qui me ressemble, les sourires masqués et les yeux qui sourient à leur place, les kilomètres parcourus, les secondes visites, les souvenirs qui resteront.
Merci de chasser les nuages du trac et d’apporter autant de couleurs dans ma vie.
C’est mieux qu’un prix Goncourt et un stand de Smartbox réunis.